dimanche 19 février 2012

la mémoire dans la peaux


poingeisme


La dénomination « point G », a été citée pour la première fois en 1983 par ADDIEGO(*) en hommage au Docteur GRAFENBERG(*) qui mit en évidence l'existence de cette zone érogène chez la femme en 1950.

J'ai toujours considéré la peinture comme étant un être vivant doué d'une sensibilité, lui permettant de véhiculer un message de par son contenu. Dans son processus de cheminement, la peinture nous a permis de connaitre l'évolution socioculturelle de l'Homme à travers les différents mouvements de l'histoire de l'art.

La peinture étant une pratique de sensibilité singulière, notre regard sur une toile vierge est celui d'un homme devant une femme nue inspirant au plus profond de nous des fortes sensations et perceptions, lesquelles nous mettent, bien évidemment en état de tension, une forme de peur de ne pas la satisfaire à travers notre acte de peindre.

Partant de cette angoisse se pose la problématique de chercher comment trouvé le point G de ma peinture à travers les formes à donner à mon sujet et des couleurs chaudes ou froides qui s'y imposent; « à savoir que ce sont les couleurs qui viennent au sujet sans que je ne les choisisse » mais aussi dans la considération selon laquelle « je fais l'amour à mes œuvres picturales », j'explore leurs zones érogènes comprises comme étant les formes, les couleurs et les formats afin qu'elles reproduisent visuellement ce plaisir auprès de ceux qui les contemplent.